Pavillon in Garten

more specifically
Das Kunstpavillon im Alten Botanischen Garten

where we will be considering the ramifications of the
colonisation of our subconscious... in the shade of the gardens and along the cool walls of the
only remnant of the once sumptuous glass palace... NOT TRUE
.... in the meantime we've been and it's not a remnant at all... the archway one can see in the picture below is... however, the Pavillon itself dates from the early thirties...
more below...


view at the turn of previous century





















Pavillon...

Quite obviously notthe remant of the Glaspalast as surmised earlier, it had all the trappings of the Nationalist-Socialist architecture that was to sprout like mould all over Germany in the thirties... And continue in the Soviet Union until quite recently... Heavy moralistic bombast with steadfast simplicity, supporting heroic figures from every day life... As such the space inside is quite atttractive to spatial interventions, but the context is such as not to be pushed aside... Personally I found the inclusion of three "Stolpersteine" with names of NS victims who lived in the houses opposite a good solution to a prickly problem... One we were aquainted with, since Antwerp until recently also did not have any Stolpersteine in the street... Not so much because of the resurgence of right wing politics ( another similarity with Munich) but because of the reticence by the Jewish community to have German boots walk all over the names of victims...  Not the only culture that takes exception to the soles being directed toward the living or the dead... Here they were functioning in the ground as they should, but surrounded by black granite or marble, as a frame, and becoming a work to be considered at a respectful distance... 

( the whole aspect of keeping Jewish culture alive where most Jews themselves perished is a complex issue... Some of our crew were surprised to find that Dachau, which they ' knew from hearsay' was so close to the city... Along with other aspects and interesting discussion to be had about keeping memory alive..( see also preparation-page)

The picknick took place at a confortable distance,- as ' acte de présence' rather than a direct reference... Buy obviously the theme of the picknick, the fourth of July American Revolution Declaration of Independence of 1776 was in these times of Trump, a meaningful manifestation, even if, on the face of it, just another gaggle of park revellers hanging about... The reading of the declaration quite intentionally included the more revolutionary bits... Aside the normally quoted ( and by now) platitudes, in which the natural right to overthrow the government if it does not function as representative of the people still rings today, perhaps even in the autonomous black block ears as well as those, like myself, who would like to see Trump's impeachment rather sooner than later...
So
After an investigation of the Pavillon building, we considered the role of the group SPUR, that was at the time instrumental in helping to create an independent artists movement, and which in those early years exhibited in this, may we say appropriated/expropriated building... 

More on this later, we just scratched the surface of a possible investigation with the reading of an open letter of protest to the american government, which seemed appropriate, even today...






reading declaration

 stolpersteine interior



SPUR manifest (Nr. 1 issue)



more soon
avant propos:

and more specifically some interesting aspects of post-war Munich




Glaspalast after fire in 1931














by chance,
and it seems in the general sphere of things
(recent resurgence of interest)


we became aware of the group SPUR
which had somehow slipped our minds, even though
I had been researching all sorts of things
such as
former spassgeurillero & tupamaro Kunzelmann who had been SPUR member when they fell out with the Situationist International....

here in fron to the judge with Langhans & Teufel in 68
                                                           and the various guises of... (later)

















anyway, what his role was in the split with SPUR still has to be investigated,
(Spurensicherung)
but iI did come across an interesting bit of Debord-correspondence in which
a whole lotta stuff converges:
the relations SPUR/SI, Kunzelmann himself, the planned conference at Antwerp and the publication of texts by Rudi Renson of the Belgian section (and my former landlord) as well as references to brussels in the european strategy of the thinking at the time...

(with certainly no permission from the debordiana site)


Guy Debord à Attila Kotányi & Raoul Vaneigem


[Guy Debord, Correspondance, volume II, septembre 1960 - décembre 1964
Librairie Arthème Fayard, Paris, 14 février 2001]

Vendredi 22 mars [19]63
CHER ATTILA, CHER RAOUL,
Je ne peux répondre maintenant à tous les points évoqués dans vos dernières lettres, surtout celle d’Attila qui est très longue, et d’une grande richesse thématique. Je l’approuve (et particulièrement votre conclusion sur la réponse nécessaire et choisie pour Tom Gutt : parfaitement juste). Je désapprouve seulement, dans la lettre de Raoul (mais elle est plus ancienne) une tendance à la « conciliation » à propos de [Der] D[eutsche] G[edanke], et surtout l’utopie d’un « partage des relations » entre Uwe [Lausen] et Paris ou Bruxelles. Je suis totalement sûr (cf. toute l’expérience I[nternationale] S[ituationniste] et S[ituationistisk] R[evolution]) qu’une revue, même si elle est bourrée d’adresses de revues sœurs à l’étranger ou de bureaux d’U[rbanisme] U[nitaire] rapporte deux lettres à ces adresses pendant qu’elle amène deux cents lettres à sa propre adresse. On ne peut pas ruser avec ces lois.
En fait, je veux parler seulement d’Uwe et D.G. Je crois que nous sommes parfaitement d’accord sur Uwe (bien dans l’I.S. de janvier [19]62, statique et inchangé depuis, donc extrêmement retardé). Je souscris à tous les jugements d’Attila sur sa tentative de « dépassement paresseux » de l’I.S., en plus ou moins sous-beatnik, et sur ses actes manqués (l’oubli des manuscrits partout. Ceci me rappelle Alain Girard). Notre but est donc clair : arrêter les frais pour toute opération exigeant d’Uwe une lourde responsabilité et une capacité de lutte autonome au premier rang pour représenter l’I.S. Ceci aussi bien dans notre intérêt que dans celui d’Uwe. En plus, si possible, nous essaierons de garder Uwe — s’il devient un peu plus patient et attentif au moment où nous cessons de le prendre comme un héros. C’est-à-dire s’il profite de l’avenir proche pour faire des progrès à partir d’une relative obscurité. Il serait fou de donner le « label » de l’I.S. — surtout après Spur —, notre force théorique (juste châtrée pour qu’Uwe n’ait aucun inconvénient personnel ni fatigue) à quelqu’un qui est « plutôt » contre la théorie, qui est même contre les revues, qui veut seulement avoir une revue à lui — mais sans y travailler un peu, ni avant de venir à Anvers, comme promis, ni sur place depuis !
Une telle revue pourrait juste servir à vendre de la peinture, et Kunzelmann aurait alors raison (pour la première fois de sa vie. Ce serait encore trop).
Plus généralement, puisqu’il y a eu déjà des ennuis juridiques réels à Munich, n’allons pas à la moitié de l’exil et de la « clandestinité ». Prenons-en aussi les avantages. C’est-à-dire : ne faisons pas, à l’étranger, une revue dont le contenu voudrait s’atténuer pour être acceptable en D[eutsche] B[undes]R[epublik]1 Faisons à l’étranger — à l’abri — une revue qui peut avoir des ennuis en D.B.R. et en D[eutsche] D[emokratische] R[epublik]2, ou même en Pologne, Hongrie ou Suisse. Bref : partout où nous pouvons l’envoyer. Avec 1 000 ou 1 200 exemplaires nous n’avons pas les besoins d’une grande revue diffusée commercialement qui risque l’interdiction. Nous ferons nous-mêmes discrètement toute la distribution (en 6 ou 8 mois). Il ne faut faire aucune coupure du fait d’un radicalisme politique qui enverrait les rédacteurs en prison. Il faut seulement mettre les rédacteurs et responsables à l’abri (comme la rédaction d’Études3 qui, en ce sens au moins, est logique avec elle-même). Si nous faisions maintenant des coupures dans les traductions situationnistes déjà éditées, ce serait une arme terrible aux mains de tous nos ennemis. En fait, tous ceux à qui nous avons reproché, depuis des années, leur manque de netteté et leurs concessions auraient rétrospectivement raison dans leur querelle contre nous en mettant ce fait en lumière. Je ne saurai envisager d’accepter cela, quoi qu’il en coûte (et, bien entendu, je suis prêt à prendre la responsabilité personnelle de tous les textes supposés « dangereux »).
Naturellement, je suis sûr qu’il est possible, et qu’il est bien meilleur d’écrire dans chaque nouvelle « zone » I.S. de nouveaux textes (tenant compte de toutes les conditions du pays, de ses résonances linguistiques, etc.). C’est ce qu’il faudra faire évidemment avec les anglo-américains. Mais voilà : pour ce faire, il faut des gens sûrs et capables, qui travaillent eux-mêmes. L’incapacité d’Uwe, au contraire, obligeait à se limiter, au moins pour débuter, à très peu près aux traductions. Alors Uwe, qui n’est rien de mieux jusqu’ici pourrait être — devrait être — au minimum le militant courageux et prêt à tout. Voilà qu’il n’est même pas cela (et nous ne voulons pas en faire un martyr, de toute façon) ; alors qu’au premier procès Spur il déplorait de n’avoir pas tous ces ennuis pour des motifs théoriquement plus sérieux. Voici que le côté dangereux de ces traductions est souligné soudain MAINTENANT, après qu’on leur ait d’abord reproché d’être fatigantes puis d’être sans doute inutiles ! Cela fait beaucoup de contradictions, sur les mêmes textes, en trois semaines. Je pense donc que son année d’inaction a eu aussi le sens d’un embourgeoisement « artistique » : la peinture avec un certain dégoût ; plus la théorie avec davantage de dégoût. La seule suite risquerait d’être : l’argent (avec dégoût aussi : toujours trop peu).
Nous devons nous garder de cela. Et, par la même occasion, nous en garderons Uwe s’il est encore temps. Mais nous avons :
1 — Un objectif principal. « Sauver » d’abord l’I.S. qui ne résisterait pas au ridicule d’une incapacité à sortir D.G. au niveau suffisant (comme contenu, non comme poids). Ensuite, avoir une plate-forme sommaire mais nette de discussion avec Centre-Europe, et quelque peu l’Est.
2 — Un objectif secondaire. « Sauver » Uwe qui est à coup sûr condamné à la connerie noire (au néo-spurisme) si nous ne sanctionnons pas son attitude. Par contre le faire « rentrer dans le rang », comme « simple membre du C[onseil] C[entral] » (ce n’est déjà pas mal…) qui ne dirige pas une de nos revues, peut lui donner à réfléchir. Être un test sur ses capacités de réflexion encore ouvertes, ou le degré de fierté idiote qu’il a pu atteindre dans la solitude. (Il n’a vu, en un an, que Martin quelques jours. Il trouve que Martin n’est pas tout à fait assez intelligent pour lui. Comme Martin est indubitablement assez intelligent pour moi — sur cent lettres échangées —, ma conclusion est qu’Uwe n’est pas assez intelligent pour moi.)
En tout cas, notre objectif secondaire doit être subordonné à l’objectif principal.
Voici donc, à mon sens, la seule position tenable :
En page 3, la déclaration d’anti-copyright et pas de comité de rédaction (ou la formule «  D.G. est édité par le Conseil central de l’I.S. » — sans reproduire les noms des membres).
Dans la revue, Uwe signe personnellement son article (qui ne risque certes pas de le mener au bagne). Certaines choses sont signées « la rédaction » — ou par Attila sous un pseudonyme germanico-hongrois (Hans Beimler5 ? E. Bathory6 ?). Le programme d’U.U. pourrait passer sans signature avec la mention : publié dans la revue Internationale Situationniste n° 6. Je peux signer moi-même l’une ou l’autre des notes éditoriales d’I.S. — si vous voulez éviter l’allure par trop anonyme. Raoul signe personnellement « B[analités] de B[ase] » (dont j’avais dit que la traduction doit aller au moins à la fin du point 6).
Enfin, ne pensez-vous pas que le « Formulaire pour un nouvel urbanisme » de Gilles Ivain, paru dans Spur 5 mériterait d’être reproduit (il y a là de l’« affectif », quelques propositions presque concrètes) ? Il faudrait situer sa date présituationniste (cf. I.S. n° 1) et seulement corriger dans la version Spur 5 quelques erreurs de traduction (par exemple l’épigraphe où certains des noms de rue ou d’hôtel doivent rester en français parce que le sens ludique des mots a été perdu dans la traduction).
Je pense qu’il vaut mieux se réduire (si vous étiez forcés) à une revue de 24 pages — l’argent gagné sur le devis (établi pour 40 pages) vous permettrait peut-être de faire faire deux ou trois beaux clichés ? Et ceci gagne encore de la place sur les textes. Pensez que même la dimension 32 pages implique en fait 4 ou 5 pages « gagnées » (ou « perdues » si l’on veut) avec les blancs, les pages de titre, etc.
Quand vous aurez fini votre travail — SANS PLUS COMPTER EN RIEN SUR UWE — si vous n’avez pas l’Allemand-réviseur à Bruxelles, envoyez-moi vite le tout ici. J’ai un tel Allemand. Mais on ne peut faire plus avec lui que l’ultime relecture. Il faut faire très vite pour une raison de plus : il risque de quitter Paris d’ici quinze jours et ne peut faire le travail pour nous que pendant un week-end : donc celui du 29 mars est parfait, si j’ai tout reçu avant.
Raoul doit prendre tout de suite, pour marquer le numéro dans D.G. 1, une boîte postale à son nom à Bruxelles (+ le titre revue Der Deutsche Gedanke). Ceci coûte à Paris 20 ou 30 francs par an. Il suffira qu’il en donne la clé à Attila qui doit être le véritable responsable de toutes nos relations avec Centre-Europe (correspondance en allemand ; et choix des prochains rédacteurs !). Mais il me paraît évident que, pour des raisons de sécurité, Attila ne doit pas prendre lui-même la direction officielle de D.G. Ce qui peut arriver de pire étant une protestation diplomatique de la D.B.R. à Bruxelles, Raoul a tous les droits dans son pays. (À propos de boîte postale : vous avez dû voir, par l’expérience faite par Martin, qu’une lettre envoyée à la B.P. d’Uwe à Munich est renvoyée avec la mention « inconnu ». Alors, mesurez où allait D.G. avec un si beau spécimen de la génération battue.)
Donc, pour l’organisation de l’I.S., cela signifie que Bruxelles — capitale européenne ! — et plus modestement Attila et Raoul sont à considérer désormais comme étant dans notre Région Centre-Europe. Attila se chargera de cette Région avec un délégué à l’édition (Raoul) à Bruxelles, un militant avancé à Munich (Uwe s’il ne se suicide pas ou s’il ne boude pas), un autre en D.D.R. (Weimar).
Nos activités titanesques dans Ouest-Europe se subdiviseront d’elles-mêmes entre un sous-secteur Nord (néerlandais, annexant Anvers avec la revue de Jan [Strijbosch] et Rudi [Renson]7) et un Sud-Ouest Europe (Paris et les Latins, comme disent les nashistes).
René [Viénet], qui a l’occasion d’aller pour deux ans à Pékin, balance entre ce groupe et le périlleux honneur d’être le pionnier de notre Région Afrique-Asie.
Je crois que cet arrangement est d’un fonctionnement correct ; nous garantit à peu près bien la clarté et l’impunité ; est très bon et présentable pour l’image de l’I.S. à l’extérieur. Enfin, son plus grand avantage est de ne pas humilier Uwe (ni entraîner le moindre reproche public envers lui). Tout simplement : la pression policière en D.B.R., qu’il a subie plus que personne, oblige la revue allemande de l’I.S. à l’exil. Vivant à Munich, il n’a donc plus lieu de la diriger (un mot de René : « Pourquoi Uwe ne veut-il pas séjourner à Anvers ou Paris, comme il prévoyait l’an dernier ? ») Enfin, cette revue D.G. n’est pas munichoise, ni même D.B.R. Elle doit être Centre-Europe d’une façon bien plus immédiatement vraie que la revue I.S. ne peut être franco-italo-espagnole ! Nous devons éviter sa provincialisation.
Comme, en fin de compte, tout le monde doit travailler à tout — et, selon Alex [Trocchi], se retrouver au plus vite assemblés dans une grande maison —, ces nuances de spécialisations et charges honorifiques n’ont qu’un sens minime entre nous. La simple question était : « Uwe est-il parmi nous ? » L’avenir y répondra. Mais sans que les débris nous retombent sur la tête, il vaut mieux. Considérez enfin, chers amis, si le flot de ma dialectique ne vous a pas déjà convaincus, le plus éclatant mérite de ma solution : c’est qu’au stade suprême où nous en sommes arrivés avec Uwe, les Allemagnes et cette malheureuse revue, il n’y a pas d’autre solution qui résiste à cinq minutes d’examen.

1. Deutsche Bundesrepublik (ex-Allemagne de l’Ouest). [Note de l’édition Fayard.]
2. Deutsche Demokratische Republik (ex-Allemagne de l’Est). [Note de l’édition Fayard.]
3. Publication de l’Institut Imre Nagy de sciences politiques à Bruxelles. [Note de l’édition Fayard.]
4. Écrit en marge : « Première page (le tout en allemand). » [Note de l’édition Fayard.]
5. Hans Beimler, volontaire allemand du bataillon Thaelmann, commissaire de la 1re unité des Brigades internationales en Espagne. Échappé de Dachau, il est tué à Madrid en 1936. [Note de l’édition Fayard.]
6. Erzsébet Bathory, la « comtesse sanglante » hongroise que l’on a comparée à Gilles de Rais. [Note de l’édition Fayard.]
7. Rudi Renson, situationniste de la section belge. [Note de l’édition Fayard.]
8. Ajouté en fin de lettre : « Prix 2 D. Marks + monnaie Est, Autriche, Francs suisses. » [Note de l’édition Fayard.]


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